Mon parcours a commencé dans l’univers exigeant de la restauration traditionnelle, où j’ai très tôt été confrontée à la réalité d’un travail complexe, de l’effort et de la rigueur. C’est dans cet environnement que s’est forgé mon lien avec la cuisine, le goût et l’art culinaire — non pas dans la douceur, mais dans l’apprentissage précoce de la ténacité, et dans l’éveil progressif de mes sens.
Très jeune, j’étais particulièrement sensible aux odeurs et aux saveurs : certaines fragrances me bouleversaient, certains plats étaient capables d’émerveiller mes papilles.
L’une des phrases que j’ai le plus souvent prononcées, enfant, c’était : « Hmmmm… c’est bon ! », lorsque ma mère me demandait si son plat était assez salé, poivré, relevé, onctueux… donc il me fallait aller plus loin que l’élan premier. Ou bien, au contraire : « C’est pas bon », quand quelque chose sonnait faux dans l’assiette. Ces moments ont affûté mes sens, mais aussi mon langage. C’est ainsi que j’ai développé très tôt la capacité d’expliciter ce que je ressentais, ce qui me plaisait — ou pas. La phrase « c’est bon » s’est peu à peu transformée en « … c’est bon, mais je préfère quand tu mets de la crème », ou encore » c’est bon, mais il manque quelque chose…. tu l’as pas fait flamber, c’est ca ? » Une école intuitive du goût, mais aussi de l’analyse.
Ce chemin m’a naturellement conduite à explorer les liens profonds entre nutrition, performance physique et équilibre intérieur. Car pour moi, l’alimentation n’est jamais neutre : elle porte des histoires, structure les énergies, et peut blesser autant qu’elle peut réparer.
Bénévole et entraîneur diplômée en Marche Nordique (FFA), j’ai voulu aller plus loin pour répondre aux besoins réels des personnes que j’accompagnais. C’est ainsi que je me suis formée à la nutrition du sport, santé et comportements alimentaires, en tête cette conviction qui n’a plus cessé de grandir et se renforcer : pour accompagner l’autre, il faut avoir traversé ses propres territoires.
Puis, un accident est venu briser mon élan. Un événement brutal aux lourdes conséquences qui a profondément marqué mon chemin. Dans la reconstruction qui a suivi, l’alimentation au sens large, est revenue à moi avec une force nouvelle — non plus seulement comme source de plaisir ou de performance, mais comme un levier fondamental de soutien, de réparation, et de restauration du corps humain dans son intégralité.

Mon approche
Aujourd’hui, autour de la pratique de Shiatsu qui me permet d’appréhender le corps, mon travail s’enracine dans une vision globale et systémique.
Grâce à l’étude d‘arts taoïstes, notamment le Bazi, j’ai une approche particulière des problématiques individuelles énergétique. Cet outil me permet de décrypter les dynamiques personnelles et d’adapter mon accompagnement et mes recommandations en fonction des spécificités de chacun.
Associant cette approche taoïste à mes études de 3ème cycle en géographie humaine, je considère chaque personne dans sa globalité : corps, esprit, et environnement. Mon objectif : aider mes clientes à harmoniser leurs énergies internes et à cultiver une alimentation et un mode de vie alignés avec qui elles sont, dans toute leur complexité. Car non seulement l’humain est un être profondément complexe. Mais ce qui m’émerveille c’est combien cela prend sens rapidement, quand on utilise des outils qui oeuvrent ensemble comme des pièces de puzzle.
MES SPÉCIALISATIONS ET INFLUENCES
Nutrition du sport, santé et perte de poids
Approche HSP (Hautement Sensible) selon Elaine Aron
Approche systémique inspirée du G.R.O.S. (Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids)
Shiatsu macrobiotique orienté perte de poids
Carte Bazi : un outil taoïste au cœur de ma pratique
Philosophie taoïste : ancrage vivant et ressource constante
Réflexions nourries par Carl Jung, Francisco Varela, Elisée Reclus, Alfred Korzybski, Henri Laborit, et bien sur Spinoza (dont la lecture exigeante m’a profondément boulversée sans que j’en percoive les enjeux en temps réel, il y a presque 30 ans maintenant, au rôle joué par l’énergie émotionnelle… rôle explicité au XXè siècle dans un film par Henri Laborit : Mon oncle d’Amérique).
DEA en Géographie Physique et Humaine
Master 2 pluridisciplinaire en Sciences Humaines et Sociales – formée à l’analyse systémique et représentation en système complexe.
MON ENGAGEMENT
Les épreuves de la vie m’ont appris autant que l’étude. Pas l’une contre l’autre, mais l’une avec l’autre. Les concepts m’ont permis de penser l’expérience, de lui donner une forme, une densité, une structure. Et l’expérience m’a rendue capable de sentir les concepts de l’intérieur.
On ne se reconstruit pas sans langage, sans idées, sans cadres pour comprendre ce que l’on traverse. Et on ne transforme pas un savoir théorique sans le mettre à l’épreuve du réel, de la chair, du quotidien.
C’est cet aller-retour constant, cette intelligence à deux versants — sensible et conceptuelle — qui structure mon être et mon accompagnement. C’est aussi pour cela que je comprends si finement les parcours complexes, les silences du corps, les résistances du cœur. Parce que j’ai dû moi-même les traverser, et les nommer pour ne pas me perdre.
Alors non, si votre projet est simplement de “perdre quelques kilos” ou d’atteindre une “meilleure version de vous-même” dans un cadre de performance sans profondeur, ce n’est pas ici que vous la trouverez. Il y a des coachs pour cela. Mais prenez garde à ne pas vous égarer en chemin : on peut vite se perdre à force de courir vers les étoiles, après des images idéales.
Pour ma part, je me pose en alliée de résolution dans le présent, et non en thérapeute car ce dernier terme génère chez les individus une posture « soignante » qui ne me convient pas du tout. Avec moi, que vous cherchiez à retrouver votre vitalité, à pacifier votre rapport à l’alimentation, à renouer avec votre corps ou à mieux vous comprendre, Je suis là pour vous proposer une lecture énactée du paysage humain, c’est-à-dire une façon de penser et de ressentir les concepts à partir de l’expérience, des images, et des situations réelles qui leur donnent corps.
j’aime bien l’idée de l’aide à se remettre en mouvement pour résoudre les tensions qui vous blessent. Et en tant qu’alliée de résolution c’est grâce à un processus et un cadre explicité et respectueux du rythme de chacun, que je peux cheminer avec vous.
Parce qu’il sont ainsi posés, qu’ils deviennent aussi ouverts au jeu, à l’expérimentation, à la recherche tâtonnante de votre propre voie.
Et que c’est souvent dans cet espace là, que les vraies transformations deviennent possibles.

« Connaître, ce n’est pas représenter un monde extérieur, mais co-émerger avec lui. »
(Francisco Varela – L’inscription corporelle de l’esprit, 1993)